1 - Fais comme l'oiseau

Messages : 106 Date d'inscription : 10/04/2015

Au commencement il y eu la douleur tel l'arbre moyen se faisant becqueter par le pivert du coin. Tac, tac, tac, tac, tac

Puis vint la gène de ce maudit rayon de soleil sur mes yeux. Je tente de rassembler le seul neurone vivant dans mon cerveau bien que celui-ci soit en état de fibrillation avancée afin de tendre le bras pour rabattre la couette sur ma tête.

Tac, tac, tac, tac, tac

Après un moment d'hésitation, je laisse tomber, mon bras est trop lourd, tant pis pour le soleil. Je grogne d'agacement, cette situation m'indispose au plus haut point, surtout le fait de sentir le soleil sur mon corps. Cela doit supposer que je sois nu…

Tac, tac, tac, tac, tac

Nu…

Tac, tac, tac, tac, tac

Avec un regain d'énergie je me redresse avec un cri fort peu masculin afin de cacher mes… avec mes mains. C'est idiot je sais mais ça a toujours été comme ça. Mes… sont à moi et personne n'est sensé les voire.
Je me trouve très idiot d'autant plus que tout mon corps me lance. Agacé autant par la situation que part ma bêtise, je lance un coup de tsoin tsoin cosmique afin de me signaler.

Me décalant à l'ombre car je ne me sens pas la force de me lever et marcher jusque mon appartement, je fais le point sur la situation.

Tac, tac, tac, tac, tac

Je suis à poil au milieu de mon temple, aussi faible qu'un nouveau né pourtant mon cosmos est là pas à son meilleurs niveau mais là, mon armure ne doit pas être très loin car je la sens pulser et sa jumelle surplis aussi.

Poussant un profond soupir, je me décide à aller dézinguer le pivert à coup d'aspirine, de me laver en espérant qu'il y ai un bac avec de l'eau sinon il faudra aller en puiser et honnêtement je ne m'en sens pas la force même si je sens l'ours polaire.

Me trainant jusque la porte de ce qui est mon appartement, je la pousse découvrant avec dégout la poussière. Je continue mon exploration, la pièce d'à côté étant la chambre, est dans le même état que lorsque je l'ai laissé. Je me traine jusque le coin propreté et avise le bac à eau dans un état aussi pitoyable que le miens actuellement et bien entendu de l'eau nulle part.

Fatigué par ses quelques déplacement, je m'assois à même le sol quand soudain quelque chose me frappe. Je suis vivant !

"Eh merde"

Je réfléchirais à la situation plus tard, pour l'instant il faut faire l'état des lieux des présents.

Messages : 106 Date d'inscription : 10/04/2015

Combien de temps suis-je resté ainsi à même le sol mon cerveau tournant à vide, je ne saurais dire.

Rassemblant quelques forces après cette pause, je me lève et me dirige vers l’armoire afin d’être présentable. Cruel dilemme, tunique ou tunique ? Non que cela ai une réelle importance, mais se donner l’illusion d’avoir le choix en revanche beaucoup plus.
Une fois habillé, spartiates aux pieds, je retourne dans la première partie du temple à la recherche d’un récipient afin d’aller recueillir un peu d’eau. Si j’avais eu suffisamment de forces, j’aurais fait tomber un peu de neige, avec la chaleur elle n’aurait pas tenue très longtemps.

Le silence qui règne est étrange, le sanctuaire grouille toujours de monde, des gardes, les cris des apprentis mais pas aujourd’hui. Qu’est-ce qui s’est passé après notre mort, et pourquoi nous avoir fait revenir.

Sortant à l’arrière du temple, je scrute mon voisin du dessus ou encore regarde le temple du Pope plus haut. Il y a-t-il quelqu’un là-haut. La statue d’Athéna se dresse toujours en gardienne des lieux mais le fait elle réellement ?

Messages : 37 Date d'inscription : 10/04/2015

Shion donna encore un coup de cosmos en entrant dans le temple. Comme chez Aphrodite, il attendit dans la partie public du temple au cas ou quelqu'un serait là.
Et puis, ca lui permettait de reprendre son souffle
C'était nul de vieillir.
"- Tu crois que beaucoup de monde est revenu, mon petit ?"
Pauvre Aphrodite.

Messages : 106 Date d'inscription : 10/04/2015

Après m'être sermonné pour mon oisiveté, j'ai fais quelques aller – retour avec le précieux liquide afin de me redonner apparence humaine.

Remettant ma tunique à la va vite, me dirigeant vers l'appel que je venais de sentir, je vis dans mon temple, Aphrodite et le Grand Pope.
Ah tiens, on était potentiellement tous revenus finalement et leur présence signifiait peut être le rappel des troupes.
Mettant un genou à terre, je salue comme il se doit mon supérieur.

"- Grand Pope, Aphrodite soyez les bienvenus"

Il y a comme un poids sur mes épaules que je n'avais pas conscience d'avoir qui s'en va à les avoirs devant moi. Même si je ne suis pas friand de la foule, la solitude complète n'était pas que pour me plaire.

Messages : 24 Date d'inscription : 10/04/2015

Aphrodite avait marché plus lentement que dans ses souvenirs. Bien qu'allégé de quelques kilos de muscles sans doute restés dans les limbes, il sentait qu'à accélérer ses foulées, il risquait de trébucher. Le chemin entre son temple et celui du Verseau se fit dans le silence. Même s'il avait eu quelque chose à dire, il avait du mal à trouver un souffle assez régulier pour se permettre de taper la causette au travers des sentiers caillouteux.

Une fois arrivé dans la demeure de Camus, il glissa un regard vers Shion. Décidément, ce surnom avait presque quelque chose d'affectueux, au bout de la deuxième fois. Ceci dit, Aphrodite était bien incapable de répondre à cette question.

Ce fut Camus lui-même qui coupa court à toute interrogation en apparaissant pour les accueillir. Le Chevalier des Poissons se contenta d'un signe de tête pour le saluer. Il était encore trop réservé pour s'épancher en envolées lyriques.

Malgré tout, il était heureux de voir le onzième élu tenir sur ses jambes.

Messages : 37 Date d'inscription : 10/04/2015

Shion sourit tranquillement a Camus.
"- Bonjour, Poussin."
Fallait l'arreter ou il allait avoir un surnom pour tous les chevaliers.
Il était vieux, il pouvait etre aussi sénile qu'il le voulait.
Et puis vu leur situation, il s'en cognait un peu. Si c'était pour crever dans les 12h hein...APrès tout, pour l'instant, ils étaient 3 chevaliers embauchés par Hades a etre revenu. Si ca se trouvait, des surplis les attendaient dans un coin. Au moins, la première fois, Hades avait eut la decence de demander.
"- Nous sommes trois. Je commence a trouver ce jeu de découverte aussi irritant qu'intriguant. Te sens-tu assez en forme pour descendre avec nous, Camus ?"
Il les avait tous vu a peine sortit de leur couche, il pouvait etre aussi familier qu'il le voulait.

Messages : 106 Date d'inscription : 10/04/2015

Un petit sourire en coin m’échappe. La situation est tellement inextricable et ces simples mots décalés mais ils frayent leurs chemins en moi.

« La situation est fort déplaisante, j’en conviens et ce calme ne me plait guère. Le sanctuaire à toujours grouiller mais là… »

Nous observant puis regardant en contre bas, je me demande bien ce que l’on fait ici. Sommes-nous les pions d’une partie d’échec divine ? Ma foi cela semble plus que probable et tant que nous n’aurons pas trouvé les règles, nous ne sauront pas de quoi il retourne.

« - Je ferais ce qu’il doit être fait Grand Pope, je vous suis ».

« - Ravi d’avoir retrouvé mon voisin » - ce n’était pas très chaleureux mais ça voulait en dire suffisamment.

Messages : 37 Date d'inscription : 10/04/2015

Shion se redressa un peu.
"- Bon et bien continuons a descendre alors. Cette histoire ca etre un cauchemard, je le sens bien."
Irrité a présent, il grogna lorsque son estomac protestat.
En plus il faisait faim !
Fallait esperer qu'il y aurait du monde chez les gardes. Là, il y avait toujours une grosse marmite de ragout qui cuisait.

Messages : 24 Date d'inscription : 10/04/2015

« - Ravi d’avoir retrouvé mon voisin »

Ces mots sonnaient étrangement aux oreilles d'Aphrodite. Avec dignité, il acquiesça, comme pour faire comprendre à Camus qu'il partageait le même sentiment que lui en cet instant. Bien qu'un peu hagard, il devait reconnaître que revoir un frère d'arme le rassurait. Mine de rien, il s'agissait de son voisin le plus proche. Bien qu'il n'était pas forcément le chevalier qui lui avait le plus souvent rendu visite, le Verseau restait un voisin dont la présence vibrait depuis son temple jusqu'à celui des Poissons.

Le jeune homme au prénom divin glissa un rapide coup d’œil vers Shion. Ce dernier semblait à la fois impatient et fatigué. Rien de plus normal, ils l'étaient tous, au vu de cette situation aussi déroutante qu'incongrue.

Sans un mot, il emboîta le pas à Shion et Camus.